L’équipe de Wakit Tama a abordé avec le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Deby, la question de la souveraineté et du caractère inclusif du dialogue national en vue, ainsi que la participation équilibrée et des thématiques à aborder au cours de cette rencontre.
Pour Dr Sitack Yombatinan Beni, vice-président du parti les Transformateurs, les autorités de transition doivent consacrer de manière explicite la souveraineté et le caractère inclusif du dialogue à venir. Il faudra aussi que les personnes désignées pour gérer la transition restent en poste jusqu’aux élections, a-t-il ajouté.
"Le Conseil national de transition ne jouit d’aucune légitimité et donc par conséquent, il ne peut même pas adopter la Constitution et les textes subséquents", a-t-il affirmé.
L’activiste Djasrabé Kimassoum Ilmian Alias Ray’s Kim, qui est aussi un rappeur, se réjouit du rapprochement des leaders de Wakit Tama avec les autorités de transition.
"Nous avons longtemps fait des propositions mais nous n’avons pas été compris et si aujourd’hui ils sont revenus à de meilleurs sentiments et qu’ils décident de parler avec Wakit Tama qu’ils ont toujours diabolisé, c’est une très bonne chose", a-t-il indiqué.
Pour le porte-parole de la coordination des actions citoyennes Wakit Tama, Maitre Max Loalngar, les militaires étaient réceptifs à leurs préoccupations mais ils n’ont pris aucun engagement d’aller au dialogue.
Le porte-parole de la convergence des organisations politiques Salibou Garba, un regroupement des partis de l’opposition, craint qu’il y ait enlisement alors que le temps presse.
Des questions liées aux libertés fondamentales qu'on accuse souvent les services de sécurité de bafouer ont été aussi évoquée avec le chef de la junte.