En avril, l'opposition avait dénoncé la disparition de militaires qui auraient refusé de voter pour le président Deby, candidat à un cinquième mandat, et dont certains auraient été "arrêtés et emprisonnés".
"C'est avec une grande surprise que j'ai appris, le 23 août 2016, la décision du procureur de la République de classer sans suite le dossier des suites du vote des militaires", a indiqué dans un communiqué M. Kebzabo, entendu dans cette affaire le lendemain de l'investiture de M. Deby le 9 août.
"Nulle part dans ma déclaration, j'ai reconnu qu'aucun militaire n'est mort ou disparu. Cette conclusion hâtive constitue une insulte à l'endroit des parents et des proches des militaires qui n'ont toujours pas réapparu depuis cette sordide histoire", a déclaré M. Kebzabo dans son communiqué.
"Le procureur serait bien avisé d'élargir son enquête et d'ouvrir ses bureaux à ces parents qui vivent dans la peur parce que le système a imposé une chape de plomb sur cette affaire", accuse-t-il.
Avec AFP