Au Tchad, les lauréats issus des écoles professionnelles et université du Tchad renouent avec leur revendication. 5 mois après la promesse du gouvernement de recruter plus de 500 jeunes diplômés sans emploi à la fonction publique au titre de l’année en cours ces diplômés sont sans nouvelle et demande au gouvernement la clarification de leur situation dans un délai raisonnable.
Après avoir observé un moratoire de deux mois de peur d’être manipulée par le personnel politique avant et pendant la présidentielle du 10 avril 2016, la coalition des lauréats en instance d’intégration à la fonction publique remet en marche sa machine de lutte pour la défense des droits des jeunes diplômés sans emploi.
Un semestre après la promesse du gouvernement, celle de procéder au recrutement de 5063 jeunes diplôméstchadiens dont 2000 par la contractualisation et 3065 par le remplacement numérique, cette coalition s’impatiente et rompt le silence.
Pour Bérodjingar, Coordonnateur de ladite coalition, les diplômés sans emploi des différents secteurs doivent trouver également leur compte dans ce recrutement.
Allaramadji Mongar, l’un des porte- paroles de ladite coalition dénonce et met en garde les autorités politiques dans le traitement de leur dossier.
Une demande d’autorisation d’une marche pacifique prévue pour le 16 mai prochain a été déjà déposée sur la table du ministre de la sécurité selon le coordonnateur de la coalition des lauréats issus des écoles professionnelles et université du Tchad.
André Kodmadjingar N’Djamena pour VOA Afrique