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Terrorisme : pour Obama, se rendre à la COP21, c'est ne pas succomber à la peur


Barack Obama à Kuala Lumpur, en Malaisie, le 22 novembre 2015. (AP Photo/Lai Seng Sin)
Barack Obama à Kuala Lumpur, en Malaisie, le 22 novembre 2015. (AP Photo/Lai Seng Sin)

Le président américain a appelé dimanche les chefs d'Etat à se rendre comme lui à la COP21 car "la sauvagerie d'une poignée de tueurs n'empêchera pas le monde de s'atteler à des questions vitales".

Barack Obama a appelé, dimanche 20 novembre, la planète à rester forte face aux menaces jihadistes, demandant aux gens de ne pas céder à la panique et à leurs dirigeants de se rendre comme lui à la conférence sur le climat de Paris.

Le monde doit faire preuve de détermination, a souligné le président américain alors que Bruxelles est en état d'alerte maximale face aux risque terroriste et que Paris, Beyrouth et Bamako viennent d'être meurtris par des attaques.

Pour commencer, les chefs d'Etat et de gouvernement doivent participer à la conférence mondiale sur le climat de Paris, où 130 personnes ont été tuées le 23 novembre, a-t-il martelé.

Les auteurs des attentats de Paris ne sont pas des "cerveaux" mais plutôt "une bande de tueurs disposant de bon réseaux sociaux", a lancé M. Obama.

"Je crois qu'il est absolument vital que chaque pays, chaque dirigeant, envoie le message selon lequel la sauvagerie d'une poignée de tueurs n'empêchera pas le monde de s'atteler à des questions vitales", a-t-il ajouté à Kuala Lumpur, où il a assisté à une réunion des dix pays membres de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean).

"Ils doivent montrer que Paris, l'une des villes les plus belles et les plus attrayantes du monde, ne va pas se laisser terroriser par les actions insensées de quelques uns".

Barack Obama est accusé d'avoir contribué à la montée en puissance du groupe EI en s'abstenant d'envoyer en Syrie des troupes au sol ou d'intensifier les frappes aériennes.

"Nous n'avons pas peur"

Il a promis de gagner le combat. "Le peuple américain a dans le passé affronté des menaces énormes, très réelles. Nous avons vaincu. Cette fois ci, cela ne sera pas différent".

"En plus de pourchasser les terroristes, en plus de renseignements efficaces, en plus des frappes de missiles, en plus de tarir les sources de financement (....) l'outil le plus puissant dont nous disposons pour combattre" le groupe Etat islamique (EI) "est de dire que nous n'avons pas peur", a souligné le président Obama.

"Nous ne succombons pas à la peur, qui constitue le principal pouvoir de ces terroristes", a ajouté le président américain. "Ils ne peuvent porter un coup mortel à la France ou aux Etats-Unis ou à un pays comme la Malaisie" même s'ils "peuvent faire peur au gens".

M. Obama a participé cette semaine à un marathon diplomatique entamé en Turquie avec le G20, qui s'est poursuivi à Manille avec le Forum de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (Apec) et s'est terminé à Kuala Lumpur avec la réunion de l'Asean.

Aux Etats-Unis, plus de 25 Etats ont annoncé qu'ils n'accepteraient pas de réfugiés syriens de peur que ne s'y mêlent des jihadistes. M. Obama a une nouvelle fois appelé les Américains "à ne pas succomber à une peur qui nous ferait abandonner nos valeurs, notre façon de vivre".

La conférence mondiale destinée à lutter contre le réchauffement climatique s'ouvre le 30 novembre au Bourget, au nord de Paris, et près de 140 chefs d'Etat et du gouvernement du monde entier sont attendus pour son lancement.

Avec AFP

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