Henry (42 ans) a indiqué lors de sa première conférence de presse depuis l'annonce de son arrivée surprise à Montréal jeudi que c'est lui qui avait contacté l'Impact après une première expérience cauchemardesque comme entraîneur principal à Monaco. "Tout le monde était au courant que je n'avais pas de job", a-t-il dit.
Le directeur technique de l'équipe, Olivier Renard, a déclaré que "beaucoup de personnes, des coaches belges, des coaches italiens" étaient intéressés par le poste. Avec Henry, "c'est plus ou moins vers la mi-octobre qu'il y a eu les premiers contacts et qu'on a senti que le mariage pouvait prendre forme".
"Il y a un nouveau départ et on doit aller droit devant, essayer de bien construire, c'est ce qui va se passer ici", a promis l'ancien attaquant champion du monde 1998.
"On ne construit pas un héritage en deux mois, trois mois, voire un an. Il va falloir travailler dur, être patient, mais on sait ce qu'on veut faire avec une certaine identité et philosophie", a insisté Henry.
"Il va falloir aussi ramener la communauté avec nous. Je pense que c'est super important, parce que je pense que les supporters ont besoin (...) de se voir dans l'équipe et de voir que l'équipe représente la ville, la communauté. Après c'est à nous de les ramener de notre côté", a-t-il ajouté.
Pour le jeune technicien français, c'est l'opportunité de rebondir après des débuts ratés comme entraîneur principal à Monaco. Nommé en grande pompe à l'automne 2018 sur le banc de son club formateur, Henry avait été évincé après seulement 100 jours sur le Rocher et cinq victoires seulement en vingt matches.
Revenant sur ses déboires monégasques, Henry s'est fait philosophe: "La seule erreur que vous pouvez faire, c'est de ne pas apprendre de ce qui est arrivé. Cela n'a pas fonctionné. Je leur souhaite la meilleure des chances".