Le gouvernement éthiopien a admis que ses forces ont tiré sur un convoi humanitaire des Nations Unies dans la région du Tigré, a-t-on appris mardi.
Selon le Redwan Hussein, porte-parole du groupe de travail du gouvernement éthiopien pour le Tigré, l’équipe des Nations Unies ne s'était pas arrêtée à deux points de contrôle militaires, ce qui a conduit les forces éthiopiennes à ouvrir le feu dimanche.
Réagissant à cette nouvelle, un porte-parole des Nations Unies a dit que l’organisation internationale est "en contact avec les autorités éthiopiennes au plus haut niveau pour exprimer nos préoccupations".
Les combats au Tigré ont commencé le 4 novembre. Si selon le gouvernement fédéral éthiopien il s'agit d'une action militaire limitée contre certains membres du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), le TPLF affirme pour sa part que c'est une guerre contre le Tigré dans son ensemble.
A l’heure actuelle, on craint des milliers de morts et près d'un million de personnes ont dû fuir leurs communautés dans le Tigré pour se réfugier dans le Soudan voisin.