"Le missile balistique qu'a tiré l'Iran constitue une provocation à l'égard des Etats-Unis et de ses alliés dont Israël, et un moyen de tester nos réactions", a affirmé le ministre dans un communiqué.
"C'est une preuve supplémentaire de l'ambition de l'Iran à devenir une puissance mondiale pour menacer les pays du Moyen Orient et les Etats démocratiques dans le monde", a-t-il ajouté.
"On peut imaginer ce qui pourrait se passer si l'Iran se dotait de l'arme nucléaire à laquelle ce pays aspire. Il ne faut pas qu'une telle chose se produise."
L'Iran a annoncé samedi avoir testé "avec succès" un nouveau missile d'une portée de 2.000 km au moment où les Etats-Unis dénoncent le programme balistique de Téhéran et menacent de sortir de l'accord nucléaire.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a une nouvelle fois dénoncé cette semaine à la tribune de l'ONU à New York cet accord conclu en 2015 entre les grandes puissances et l'Iran.
Le texte vise à contrôler le caractère civil des activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée progressive de sanctions contre Téhéran. Mais M. Netanyahu estime qu'il permet à l'Iran de développer ses programmes nucléaires en s'abritant derrière l'accord.
Le président américain Donald Trump a affirmé mardi que cet accord était "l'une des transactions les pires et les plus biaisées dans lesquelles les Etats-Unis soient jamais entrés".
Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) chargée de contrôler les activités nucléaires iraniennes, Téhéran s'est conformé jusqu'à présent aux termes de l'accord de 2015.