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Tirs dans le camp de la garde présidentielle à Ouagadougou


Le palais présidentiel, Ouagadougou, 23 novembre 2014
Le palais présidentiel, Ouagadougou, 23 novembre 2014

Dans la nuit de lundi à mardi, des coups de feu ont retenti dans ce camp proche de la présidence du Burkina Faso

Les tirs n'ont pas duré longtemps mais suffisamment pour susciter des interrogations au sein de la population.

Que s'est-il passe dans le camp du régiment de sécurité présidentielle (RSP) ce lundi soir ?

Les spéculations vont bon train. Une seule certitude : le lieutenant-colonel Céleste Coulibaly, chef du RSP, avait été entendu lundi par la gendarmerie et non pas interpelé. L’intéressé lui-même a confirmé le caractère "normal" de son audition

Il a regagné le camp après s'être expliqué avec de deux ses hommes sur les péripéties de l'atterrissage de l'avion du premier ministre, Isaac Zida, de retour de Turquie.

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Coïncidence ou non : la réunion entre Michel Kafando, président de la transition, et les représentants de la société civile ce mardi a été annulée.

Aucune explication n'a été fournie à Ouagadougou.

Le Burkina Faso est dirigé depuis la chute fin octobre de Blaise Compaoré - chassé par la rue après 27 ans de règne - par un exécutif conduit par le président Michel Kafando, un diplomate à la retraite, et son Premier ministre le lieutenant-colonel Isaac Zida.

Ce régime dit de "transition" démocratique doit rendre les rênes du pays à un exécutif élu lors des présidentielle et législatives d'octobre.

Isaac Zida, après avoir demandé publiquement la dissolution du RSP en décembre, a changé d'avis. "L'armée a besoin du RSP et le pays a besoin du RSP", a-t-il affirmé mi-juin devant l'assemblée nationale.

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