Déjà, affiches et posters sont placardés à tous les coins de rues de Lomé annonçant un bras de fer entre le président sortant Faure Gnassingbé et l’opposant Jean Pierre Fabre.
Le scrutin initialement prévu le 15 avril, a été repoussé après des plaintes de l'opposition sur de "graves anomalies" dans le fichier électoral. L'ONG Synergie Togo, basée à Paris, affirme y avoir décelé 30% d'électeurs fictifs.
La campagne électorale doit s'achever le 23 avril à minuit. Les forces armées, qui vont assurer la sécurité du scrutin, voteront par anticipation le 22 avril.
Porté au pouvoir à la mort de son père, Faure Gnassingbé avait remporté en 2005 et 2010 les élections contestées par l'opposition. Tous ces scrutins ont été suivis de violences meurtrières.
Au cours des derniers mois, le pays a connu de nombreuses manifestations des fonctionnaires, des médecins et des étudiants qui réclament de meilleurs salaires et des élections libres et équitables.