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Tout est fin prêt pour la CAN Gabon 2017


Vue du stade de l'Amitié de Libreville, Gabon, 14 janvier 2016. (VOA/Timothée Donangmaye)
Vue du stade de l'Amitié de Libreville, Gabon, 14 janvier 2016. (VOA/Timothée Donangmaye)

Après des semaines d’attente et de speculations quant au bon déroulement de la Coupe d’Afrique des Nations Total Gabon 2017, le grand jour, le 14 février 2017, est arrivé pour le coup d’envoi de la compétition.

Comme de tradition, honneur au pays hôte qui affronte la Guinée Bissau en match d’ouverture un match très attendu par les fans africains qui ont hâte de voir évoluer les Bissau-Guinéens, petits poucets de cette compétition, qui en sont à leur première phase finale de CAN.

Les Panthères, voudront, pour leur part, rassurer leur public, après une phase de préparation peu reluisante et un changement de coach à deux mois de la CAN.

Camerounais et Burkinabè, qui s’affronteront en second match, sont deux équipes en reconstitution, que le public attend aussi de découvrir.

Le temps d’habitude nuageux et même pluvieux de Libreville a fait place à une journée ensoleillée.

Tôt le matin, les bus de transport public ont été mobilisés pour transporter les fans vers le stade de l’amitié d’Angondje pour ce qui promet d’être une véritable expédition. En effet, en temps normal déjà, la route menant vers le stade connait des bouchons, en particulier aux abords de l’aéroport international Léon Mba.

Des mesures spéciales ont été prises dans l’espoir d’améliorer la situation. L’une d’elle, pas des populaires, est l’obligation faite aux taxis de déposer les passagers venant du centre de la capitale gabonaise a environ 5 km du stade ; ce qui promet une longue marche pour ceux utilisant ce mode de transport.

Tôt ce matin, des centaines de techniciens en tous genres ont pris d’assaut le stade pour les derniers réglables.

Même scenario pour les volontaires et des agents de sécurité. Dans un marché improvisé à un jet de pierre du stade, des femmes et des hommes de tous âges vendent, qui de la nourriture, qui des bibelots aux couleurs gabonaises.

Tous espèrent faire de bonnes affaires à la faveur de cette compétition.

Beaucoup a été dit de la crise économique et aussi de la crise électorale citées comme facteurs du peu d’engouement du public local vis-à-vis de cette CAN.

Les deux matches de samedi soir permettront de mesurer si les Gabonais persistent dans leur mauvaise humeur, où s’ils ont fini par céder à la magie du ballon rond.

Timothée Donangmaye, Libreville

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