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Le TPIR laisse un goût d'inachevé


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Le Tribunal pénal international pour le Rwanda ferme ses portes après 20 ans d’activité. Mais tout ce temps n’aura pas suffi pour juger toutes les personnes poursuivies pour génocide, crimes de guerre et contre l’humanité, ainsi que les violations massives des droits humanitaires internationaux.

C’est officiel, le TPIR clôture ses activités débutées en 1995. Cette juridiction créée au lendemain du génocide au Rwanda d’avril 1994, avait pour mission de juger les responsables du génocide, crimes de guerre et contre l’humanité, ainsi que les violations massives des droits humanitaires internationaux commis au Rwanda ou dans les pays voisins entre le 1 janvier 1994 et le 31 décembre de la même année.

"Le travail n’a pas été complètement accompli", a reconnu Ousman Njikam, conseiller juridique du greffier. Mais il nuance, "la majeur partie du travail a été faite", un succès, dit-il.

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Au total, 93 personnes ont été inculpées mais seules 61 ont été condamnées. Parmi elles, les hauts gradés de l’armée, les officiels du gouvernement, les politiciens, les hommes d’affaires, les religieux, les miliciens et les leaders des medias.

Quatorze prévenus ont été acquittés, 10 ont été référés aux tribunaux nationaux, trois sont morts pendant que leur procès étaient en cours, trois se sont évadés de la prison tandis que pour deux autres, les charges ont été abandonnés avant le procès.

Ce lundi, le TPIR a inauguré à Arusha un parc de paix en mémoire du travail accompli.

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