Selon l'OSDH, la frappe a eu lieu mardi matin au sud d'Al-Mansoura, une ville tenue par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans la province de Raqa, dans le nord du pays.
"Nous pouvons confirmer que 33 personnes ont été tuées. C'était des déplacés de Raqa, Alep et Homs", a déclaré le directeur de l'ONG, Rami Abdel Rahmane.
"Ils sont encore en train de retirer des corps des décombres. Seules deux personnes en ont été dégagées vivantes", a-t-il ajouté.
L'ONG, qui est basée au Royaume-Uni mais dotée d'un vaste réseau de militants et des sources médicales en Syrie, a indiqué pouvoir déterminer qui avait mené les raids par le type d'appareils, leur localisation et les munitions employées.
"Raqa is Being Slaughtered Silently", un groupe militant qui publie des informations depuis Raqa, a également fait état des raids.
"L'école qui a été visée abritait environ 50 familles de déplacés", a-t-il indiqué.
Raqa est le fief en Syrie des jihadistes de l'EI qui contrôle également une bonne partie de la province de même nom.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde soutenue par la coalition internationale, mène actuellement une offensive pour reprendre Raqa.
La coalition internationale, qui mène aussi des frappes contre les jihadistes en Irak, a reconnu début mars avoir causé la mort d'au moins 220 civils depuis 2014 dans les deux pays. Certains observateurs ont évoqué un bilan plus lourd.
Avec AFP