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Trois Africaines dans le panel d’experts chargé d’enquêter sur la gestion du coronavirus par l’OMS


La Présidente du Libéria Ellen Johnson Sirleaf participe à une conférence de presse au Palais présidentiel à Monrovia, Libéria, le 12 octobre 2017. (Photo: REUTERS/Thierry Gouegnon)
La Présidente du Libéria Ellen Johnson Sirleaf participe à une conférence de presse au Palais présidentiel à Monrovia, Libéria, le 12 octobre 2017. (Photo: REUTERS/Thierry Gouegnon)

Un trio africain composé uniquement de femmes fait partie du panel d’experts chargés d’enquêter sur la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), selon une liste rendue publique jeudi.

Il s'agit de la Libérienne Helen Johnson Sirleaf, la Sud-Africaine Precious Matsoso et la Tunisienne Aya Chebbi.

Selon le site web du panel, les 13 experts sont censés mener un examen impartial, indépendant et complet de la manière dont l'OMS a géré la riposte à la pandémie mondiale.

Ellen Johnson Sirleaf, 81 ans, est l'ancienne présidente du Libéria (2006-18). Surnommée la "dame de fer de l'Afrique", l’ex-présidente est considérée comme une gestionnaire très talentueuse. Son mandat a contribué à remettre le Libéria sur les rails après de longues années d'un conflit brutal. Elle a notamment négocié avec succès l'allègement de la dette de son pays.

En 2011 elle reçoit le prix Nobel de la paix pour son travail dans l’inclusion des femmes à la reconstruction du pays. Sur le plan de la santé, "Ma Helen" - comme l'appelent affectueusement les Libériens - était aux commandes lorsque le virus Ebola avait été signalé au Libéria. Elle est coprésidente du panel mondial d'experts, avec l'ancienne première ministre de Nouvelle-Zélande Helen Clarke, qui a également dirigé le PNUD.

Precious Matsoso a un très long curriculum vitae dans la gestion publique au plus haut niveau, tant dans son pays d'origine, l'Afrique du Sud, que sur la scène internationale. Pendant plus d'une décennie, Mme Matsoso a été directrice générale du ministère national de la santé et a dirigé l'agence de réglementation des médicaments en Afrique du Sud.

Elle connaît très bien l’OMS, vu qu’elle y a occupé les fonctions de directrice de l'innovation et de la propriété intellectuelle en matière de santé publique. Elle est également une ancienne présidente du Conseil exécutif de l'OMS.

Aya Chebbi, 32 ans, est une jeune militante tunisienne. Mme Chebbi est la première envoyée spéciale de l'Union africaine pour la jeunesse et la plus jeune diplomate au sein du cabinet du président de la Commission de l'Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.

Elle a reçu de nombreuses distinctions. En 2019, elle a reçu un prix de la Fondation Gates et a été classée parmi les 50 femmes les plus puissantes d'Afrique par le magazine américain Forbes.

Le panel devrait présenter ses conclusions dans un rapport avant la 74e Assemblée mondiale de la santé, prévue en mai 2021.

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