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Trois nouveaux Russes suspendus à vie par le CIO pour dopage


L’athlète russe Yuliya Stepanova, dénonciatrice du dopage de ses compatriotes, a subi une blessure lors de la course de 800m/dames des Championnats d'Europe d'athlétisme à Amsterdam, aux Pays-Bas, 6 juillet 2015.
L’athlète russe Yuliya Stepanova, dénonciatrice du dopage de ses compatriotes, a subi une blessure lors de la course de 800m/dames des Championnats d'Europe d'athlétisme à Amsterdam, aux Pays-Bas, 6 juillet 2015.

Trois Russes arrivés 4e aux épreuves de bobsleigh aux JO-2014 de Sotchi, ont été suspendus à vie, portant ainsi à 22 le nombre d'athlètes disqualifiés pour ces jeux d'hiver dans le cadre du scandale de dopage institutionnel en Russie.

Aleksandr Kas'yanov, Aleksei Pushkarev et Ilvir Khuzin, arrivés quatrièmes en bobsleigh à quatre, sont disqualifiés, ainsi que l'équipe au complet, et sont suspendus à vie de toute épreuve olympique, selon la décision du CIO, prise par la commission Oswald qui est chargée d'enquêter sur les cas individuels de dopage russe aux JO de Sotchi.

Arrivé également 4e en bobsleigh à deux, Aleksandr Kas'yanov est aussi disqualifié dans cette discipline.

Dans le cadre de ces sanctions, les équipes russes de bob à 4 et à 2, dont faisait partie la star nationale Aleksandr Zubkov, ont déjà été déchues de leur titre olympique obtenu à Sotchi.

Depuis la première sanction tombée le 1er novembre, la Russie a perdu au total onze médailles, dont quatre en or, sur les 33 remportées cet hiver-là sur les bords de la mer Noire. Arrivé premier au tableau des médailles, le pays a du coup été dépassé par la Norvège.

Ces nouvelles sanctions interviennent à quelques jours d'une réunion cruciale de la Commission exécutive du CIO qui doit se prononcer le 5 décembre sur la participation ou non de la Russie aux prochains jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang.

A la suite de la sortie en 2016 du rapport McLaren, commandé par l'Agence mondiale antidopage (AMA) et révélant un système de dopage institutionnalisé en Russie, le CIO a lancé la commission Oswald pour enquêter sur les cas individuels, à partir de réanalyses des échantillons prélevés à Sotchi.

Outre un système impliquant entre 2011 et 2015 plusieurs rouages, comme le ministère des Sports, l'agence nationale antidopage Rusada et le laboratoire de Moscou, le rapport du juriste canadien Richard McLaren a mis au jour la participation des services secrets FSB pour falsifier les échantillons de Sotchi.

La Russie a toujours réfuté la dimension institutionnelle du système de dopage révélé par l'enquête McLaren. Mardi, les services d'enquêtes russes ont accusé l'ancien patron du laboratoire de Moscou, Grigori Rodtchenkov, parti se réfugier aux Etats-Unis et dont le témoignage a été à l'origine du scandale, d'avoir dopé personnellement les sportifs russes et d'avoir "manipulé" les tests.


Avec AFP

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