"Nous étudions les possibilités", d'un possible tête-à-tête le mois prochain avec l'homme fort du Kremlin, a indiqué le locataire de la Maison Blanche.
Son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, se rendra la semaine prochaine à Moscou pour discuter des conditions d'une possible rencontre.
M. Trump doit participer les 11 et 12 juillet au sommet de l'Otan à Bruxelles avant d'effectuer une visite au Royaume-Uni le 13 juillet au cours de laquelle il doit rencontrer la Première ministre Theresa May et la reine Elizabeth II.
Début juin, M. Poutine avait indiqué qu'il était prêt à rencontrer le président américain, précisant que nombre de pays, notamment l'Autriche, étaient prêts à accueillir ce tête-à-tête très attendu.
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En dépit des sanctions européennes contre la Russie, l'Autriche est restée proche de Moscou et, à l'inverse de plusieurs autres pays européens, n'a pas expulsé de diplomate russe à la suite de l'empoisonnement en mars au Royaume-Uni d'un ancien agent secret russe et de sa fille.
Outre l'affaire Skripal, les relations entre Washington et Moscou sont plombées depuis plusieurs mois par les soupçons de collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump en 2016 et le Kremlin de Vladimir Poutine.
La décision de M. Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien a ajouté un sujet de désaccord entre les deux pays, Moscou ayant réaffirmé son attachement à ce traité.
La dernière rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump remonte à novembre 2017, au Vietnam.
Avec AFP