Aux Etats-Unis, le milliardaire Donald Trump, personnage haut en couleurs, a déclaré mardi qu'il était candidat à la présidentielle américaine. Il a promis de rendre au pays sa grandeur, tout en critiquant vertement la classe politique américaine.
Le flamboyant homme d'affaires a annoncé sa candidature lors d'un rassemblement à l’intérieur de sa Trump Tower – la Tour Trump - sur la 5e avenue à New York. Il est arrivé par un escalier roulant au son de "Rockin in the Free world" de Neil Young.
Le richissime businessman, 69 ans, a vivement critiqué les dirigeants américains, tous "stupides" et corrompus d’après lui.
"Malheureusement, le rêve américain est mort. Mais si je suis élu, il reviendra plus fort et meilleur qu'avant, et nous rendrons aux Etats-Unis leur grandeur", a dit M. Trump, tel que le rapporte l’Agence France Presse (AFP). Les experts accordent très peu de chances au magnat de l'immobilier qui se considère républicain.
Partisan de la première heure de Ronald Reagan, il avait déjà envisagé de se présenter à la présidence, en 1988, 2000, 2004 et 2012, mais y avait renoncé par la suite, faute de soutiens notamment. Il avait soutenu pour la dernière élection le candidat républicain Mitt Romney.
Les chances de Trump, qui s'est lancé dans la course moins de vingt-quatre heures après Jeb Bush, sont jugées minimes par les politologues. Un sondage Reuters/Ipsos le donne avant-dernier sur treize candidats déclarés ou putatifs testés auprès de l'opinion. D'autres études montrent sa très forte impopularité, plus de 50% des Américains déclarant qu'ils n'envisageront jamais de voter pour lui.