Selon les termes de cet accord, qui avaient déjà été esquissés mardi par le président américain, ZTE s'acquitterait d'une amende et changerait radicalement sa direction.
Le quotidien affirme en outre que des responsables américains seraient également embauchés pour s'assurer que ZTE se mette en conformité avec la loi américaine.
En échange, l'administration Trump lèverait son interdiction imposée mi-avril d'exporter des composants électroniques américains comme les microprocesseurs indispensables à la fabrication des smartphones de ZTE, ce dernier ayant violé ses engagements sur le respect des embargos commerciaux contre l'Iran et la Corée du Nord.
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Cette interdiction, décrétée pour sept ans, a conduit le groupe chinois à la cessation de l'essentiel de ses activités mettant quelque 75.000 emplois en péril.
M. Trump avait esquissé mardi les contours d'un tel accord.
"J'envisage une très forte amende. J'envisage peut-être un nouveau management, un nouveau comité de directeurs, des règles de sécurité très strictes", avait-il déclaré lors d'une conférence de presse, ajoutant que l'amende pourrait s'élever "à 1,3 milliard" de dollars.
Mais il avait alors indiqué qu'il n'y avait pas encore d'accord.
La perspective d'un accord sur le dossier ZTE a suscité cette semaine de vives critiques parmi les sénateurs républicains et démocrates.
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"Procéder à des changements au sein de leur comité de direction et leur infliger des amendes ne les empêcheront pas de nous espionner et de nous voler", avait ainsi réagi le sénateur républicain de l'Etat de Floride Marco Rubio.
L'entreprise chinoise a déjà été condamnée en mars 2017 à 1,2 milliard de dollars d'amende. Les autorités américaines avaient alors assorti cette amende d'une demande de changement au sein de la direction.
Avec AFP