"Je suis heureux d'annoncer qu'un accord a été trouvé (...) sur un budget de deux ans et le plafond de la dette", a tweeté le président américain, évoquant "un vrai compromis".
Cet accord porte notamment sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis, afin d'éviter un défaut de paiement si le pays ne pouvait plus emprunter.
Il prévoit aussi la hausse des dépenses publiques en relevant le plafond budgétaire pour la défense et pour des investissements nationaux.
Donald Trump a salué dans son tweet "une grande victoire pour nos super militaires et anciens combattants".
"Avec cet accord, nous aspirons à éviter un nouveau +shutdown+ du gouvernement, qui est si dommageable", ont réagi dans un communiqué commun la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et le chef de la minorité démocrate au Sénat Chuck Schumer.
"Les démocrates sont également heureux d'avoir assuré un financement solide pour des priorités nationales", ont-ils ajouté.
Républicains et démocrates discutaient depuis plusieurs semaines pour parvenir à un consensus. Les appels se multipliaient pour que la Chambre des représentants approuve une telle entente avant ses six semaines de vacances commençant vendredi.
L'accord, qui prévoit un bond des dépenses et des économies limitées, devrait pousser le déficit budgétaire annuel à plus de 1.000 milliards de dollars en 2020 (779 milliards en 2018).
"Avec une dette fédérale de plus de 22.000 milliards de dollars et qui continue de progresser, ce n'est pas un jeu", avait tweeté, avant qu'un accord soit trouvé, Mike Johnson, parlementaire à la tête du Republican Study Committee.
Ce groupe conservateur a indiqué qu'il souhaitait que le coût de tout accord soit totalement compensé par des coupes budgétaires, relevant que les dépenses devraient respecter les limites fixées par une loi de 2011.
Plusieurs responsables ont prévenu que sans hausse du plafond de la dette, les Etats-Unis pourraient faire défaut sur leurs remboursements pour la première fois.
Le budget du gouvernement fédéral est traditionnellement en déficit, par conséquent Washington n'a d'autre choix que d'emprunter pour financer ses opérations, comme le paiement des salaires, des retraites et autres dépenses déjà approuvées par le Congrès.
Avec AFP