"Je vais à Porto Rico mardi" prochain, a affirmé le président américain à des journalistes à la Maison Blanche, soulignant que le 3 octobre était la première date à laquelle il pouvait se rendre sur l'île des Caraïbes sans interférer dans les efforts des secouristes.
Le président Donald Trump avait rapidement réagi quand les ouragans Harvey et Irma avaient fait des dégâts considérables au Texas et en Floride, fin août et début septembre, et s'était à chaque fois déplacé sur les zones touchées. Il avait déjà annoncé qu'il se rendrait à Porto Rico, mais sans donner de date précise.
Porto Rico, où l'ouragan Maria a fait au moins 13 morts, fait face à une "catastrophe humanitaire", selon les autorités locales, avec des inondations et des pluies torrentielles, alors que le réseau de télécommunications y est presque entièrement détruit. Le gouverneur du territoire, Ricardo Rossello, a dit craindre lundi matin "une crise humanitaire" dans l'île si les Etats-Unis ne prenaient pas des "mesures immédiates" pour lui venir en aide.
Donald Trump a affirmé que l'ouragan avait frappé "en plein centre" l'île, où "les infrastructures étaient en mauvais état avant la tempête".
"Nous recherchons encore des gens, a-t-il ajouté. Ces gens sont très importants pour nous tous".
Le président américain a défendu l'action des services de secours, affirmant qu'ils avaient "envoyé des quantités importantes de nourriture, d'eau et de matériel".
L'aide fédérale vient seulement d'arriver sur l'île, qui n'a plus d'eau potable, d'électricité ou de carburant et où le réseau téléphonique est également très limité. Les opérations de déblaiement sont également lentes à se mettre en place et de longues files d'attente se forment chaque jour devant les supermarchés où l'eau, le carburant et la glace sont rationnés.
La Maison Blanche a rejeté lundi les critiques sur sa réaction jugée trop timorée par certains. "Notre réaction a été sans précédent en termes de déblocage de fonds fédéraux pour les habitants de Porto Rico et d'ailleurs qui ont été frappés par ces tempêtes", a déclaré Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de l'exécutif américain.
Avec AFP