Le Secret Service, chargé de la sécurité du président américain et des candidats à la Maison Blanche, a indiqué qu'un homme qui avait crié "arme" au milieu d'un mouvement de foule avait été immédiatement interpellé.
Après une fouille complète de l'individu et de la zone proche, "aucune arme n'a été trouvée," a-t-il précisé, soulignant qu'une enquête était en cours pour établir les circonstances exactes de l'incident.
Mis à l'abri par deux hommes après un mouvement de panique dans la foule, M. Trump est revenu sous les acclamations de ses partisans.
"Personne n'a dit que ce serait facile pour nous, mais rien ne nous arrêtera", a affirmé l'homme d'affaires populiste de 70 ans dès son retour sur scène.
"Je veux remercier le Secret Service. Ces types sont fantastiques", a-t-il ajouté.
Les télévisions américaines ont montré des images d'un homme plaqué au sol puis fouillé avant d'être emmené par des responsables de la sécurité.
En fait, l'homme, qui a été relâché très vite et se dit Républicain, a expliqué à la chaîne de télévision NBC News qu'il n'était armé que d'une pancarte clamant "Les Républicains contre Trump", en référence à l'opposition que le candidat rencontre dans son propre parti.
Il a expliqué avoir été jeté par terre par des partisans de M. Trump qui l'entouraient et qui ont commencé à le frapper, lui donner des coups de pieds et l'étouffer avant que quelqu'un ne crie "arme" et que les services de sécurité n'interviennent.
Dans un communiqué diffusé peu après l'incident, le magnat de l'immobilier a remercié le Secret Service, les forces de l'ordre de Reno et l'Etat du Nevada pour "leur réponse rapide et professionnelle".
Le candidat républicain, qui affrontera la démocrate Hillary Clinton lors de l'élection présidentielle de mardi, a également remercié "les milliers de personnes présentes pour leur soutien incroyable".
Avec AFP