"C'est la plus grande chasse aux sorcières visant un politicien de l'histoire américaine!", a tweeté Donald Trump, jeudi matin.
L'ancien directeur du FBI Robert Mueller a été nommé mercredi procureur spécial pour garantir l'indépendance de l'enquête sur une éventuelle collusion entre des proches de Donald Trump et la Russie. Une décision applaudie par de nombreux élus démocrates et républicains.
Dans une série de tweets matinaux dont il est coutumier, Donald Trump accuse également la campagne d'Hillary Clinton et la présidence de Barack Obama "d'actes illégaux" pour lesquels dit-il "un procureur spécial n'a jamais été nommé".
Le milliardaire républicain s'était déjà plaint mercredi d'être maltraité par les médias.
"Aucun homme politique dans l'histoire, et je dis cela avec beaucoup d'assurance, n'a été traité plus injustement", avait-il lancé lors d'un discours devant l'Ecole des gardes-côtes.
Greg Wierzynski, ancien journaliste au Time Magazine a indiqué à VOA Afrique que Robert Mueller a l’avantage de bénéficier de la confiance des démocrates et des républicains.
Selon le New York Times, cette semaine, le président aurait demandé au directeur du FBI - qu'il a plus tard limogé - de ne pas poursuivre l'enquête sur l'ingérence russe. Des informations qui, si elles sont confirmées, pourraient constituer une tentative d'entrave à la justice
Il a également déclenché la consternation parmi les élus et les milieux du renseignement en partageant des informations secrètes sur un projet d'opération du groupe Etat islamique avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, la semaine dernière, dans le Bureau ovale.
Avec AFP