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Trump "désireux" de parler au procureur spécial dans le cadre de l'affaire russe


Le président Donald Trump lors d'une rencontre avec les journalistes, le 24 mars 2017.
Le président Donald Trump lors d'une rencontre avec les journalistes, le 24 mars 2017.

Donald Trump est "désireux" de parler au procureur spécial Robert Mueller chargé de l'enquête sur une possible collusion entre son équipe de campagne et la Russie, a déclaré l'avocat du président américain.

Cet avocat, Ty Cobb, a déclaré que M. Trump était "très désireux de s'asseoir et apporter toutes les réponses possibles aux questions que le procureur spécial" pourrait lui poser, selon des extraits d'un entretien à la télévision CBS diffusés jeudi.

"Il a très envie d'expliquer au procureur spécial... de dire ce qui est nécessaire pour que cette enquête puisse être bouclée", a souligné l'avocat du président, qui a toujours démenti avec véhémence toute collussion avec la Russie pour faire pencher la balance en sa faveur pendant la présidentielle de 2016 et a souvent dénoncé l'enquête comme une "chasse aux sorcières".

M. Cobb estime "qu'il n'y A aucune raison que cette enquête ne soit pas conclue rapidement", ce qui veut dire à ses yeux "dans les quatre à six semaines".

Il a aussi exprimé l'espoir que le procureur ne tentera pas seulement de piéger le président en tentant de le faire se contredire.

>> Lire aussi : Un an après, Trump toujours indissociable de ses affaires

Il y a une semaine, lors d'un point de presse, Donald Trump lui-même avait jugé "improbable qu'il y ait même un entretien" avec l'ancien directeur du FBI, nommé procureur spécial l'année dernière pour tenter de faire la lumière sur d'éventuels liens entre la campagne du milliardaire new-yorkais et le pouvoir russe.

Si l'ingérence de Moscou dans les élections - notamment sous forme de piratages informatiques ou de diffusion de fausses informations - ne fait pas de doute aux yeux des services de renseignement et de la majorité de la classe politique, en revanche aucune des enquêtes en cours - que ce soit celle menée par M. Mueller ou celles du Congrès - ne semble avoir pour l'heure permis de prouver une coopération délibérée de l'équipe du candidat Trump et Moscou.

L'enquête de Robert Mueller a déjà débouché sur l'inculpation de l'ancien directeur de campagne de M. Trump, Paul Manafort, et la promesse de Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, de coopérer.

Steve Bannon, qui a succédé à M. Manafort dans la dernière ligne droite qui a mené à la victoire surprise et a ensuite été un très proche conseiller du président avant de tomber en disgrâce, a été cité à comparaître par le procurteur spécial, selon la presse.

Il était interrogé à huis clos mardi par la Commission du renseignement de la Chambre des représentants mais a refusé de répondre à de nombreuses questions, selon les élus présents.

Avec AFP

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