M. Erdogan "est devenu mon ami", s'est félicité M. Trump avant la rencontre. "Il gouverne une partie du monde très difficile. Franchement, il mérite de bonnes notes", a ajouté le président américain.
Ankara et Washington entretiennent des relations difficiles, notamment en raison du soutien apporté par les Etats-Unis aux FDS en Syrie. Cette force, en pointe dans l'offensive contre Raqqa, est dominée par les Kurdes du PYD, que la Turquie considère comme une organisation terroriste.
La Turquie a également demandé à plusieurs reprises, et sans succès, l'extradition de Fethullah Gülen, prédicateur installé en Pennsylvanie (est) et à qui Ankara impute le putsch manqué de juillet 2016.
Par ailleurs, en début de semaine, le gouvernement américain a décidé de geler les ventes d'armes au service de protection du président turc Recep Tayyip Erdogan, dont des gardes du corps s'en étaient pris à des manifestants en mai à Washington.
Avec AFP