"Nous parlons à plusieurs représentants du Venezuela. Nous aidons le Venezuela du mieux que nous pouvons", a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche.
"Je ne veux pas dire qui, mais nous parlons à un très haut niveau", a-t-il ajouté alors que Washington, qui soutient l'opposant Juan Guaido, ne reconnaît pas l'autorité de M. Maduro et pousse pour son départ.
"Il y a 15 ans c'était un des pays les plus riches. Maintenant c'est l'un des pays les plus pauvres", a-t-il également souligné.
Dans la soirée, Nicolas Maduro a confirmé les déclarations de son homologue américain Donald Trump, soulignant que ces contacts avaient lieu "depuis des mois".
"Je confirme qu'il existe depuis des mois des contacts entre des hauts fonctionnaires du gouvernement des Etats-Unis, de Donald Trump, et du gouvernement bolivarien que je préside, avec mon autorisation expresse", a-t-il déclaré à la radio et à la télévision.
Lundi, le chef du commandement Sud des Etats-Unis, l'amiral Craig Faller, a assuré que la marine américaine était prête "à faire le nécessaire" au Venezuela, après que Donald Trump a indiqué être prêt à envisager un embargo total du pays.
Washington a imposé en avril un embargo pétrolier au Venezuela pour accentuer la pression sur M. Maduro et le contraindre à quitter le pouvoir. Puis début août, le président Trump a ordonné le gel de tous les biens du gouvernement du Venezuela aux Etats-Unis et interdit les transactions avec le pouvoir socialiste.
En réaction à ces nouvelles sanctions, M. Maduro avait suspendu le 7 août le dialogue entamé depuis mi-mai entre ses représentants et une délégation de l'opposition, sous l'égide de la Norvège.
Avec AFP