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Trump et Xi expriment "l'espoir" d'un changement d'attitude de Pyongyang


Le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping, à Pékin, le 9 novembre 2017.
Le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping, à Pékin, le 9 novembre 2017.

Le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping ont pris note de la reprise du dialogue sur la péninsule coréenne et exprimé "l'espoir" qu'il provoque un changement d'attitude de Pyongyang, a indiqué la Maison Blanche.

Les deux dirigeants "ont exprimé l'espoir que (le dialogue entre le Nord et le Sud) puisse encourager un changement dans l'attitude destructrice de la Corée du Nord", selon un compte-rendu de l'appel téléphonique diffusé par l'exécutif américain.

Lors de cet échange, M. Trump a par ailleurs réaffirmé sa détermination à continuer à exercer une "pression maximum" sur le régime de Kim Jong-Un pour qu'il s'engage sur la voie de la dénucléarisation.

Selon l'agence Chine nouvelle, M. Xi de son côté insisté sur le fait que "toutes les parties" devaient unir leurs efforts afin de faire perdurer l'actuelle détente "qui n'a pas été obtenue facilement".

Cet échange est intervenu en plein réchauffement inter-coréen: des représentants de Pyongyang et de Séoul se sont rencontrés pour la première fois en deux ans, et le Nord a accepté d'envoyer une délégation d'athlètes aux JO d'hiver qui auront lieu en février au Sud.

Mais la Corée du Nord reste un sujet sensible entre Washington et Pékin, principal soutien économique et diplomatique de Pyongyang.

La Chine a fustigé mardi une réunion prévue à Vancouver au Canada sur l'application des sanctions visant Pyongyang.

>> Lire aussi : Trump appelle Pékin à faire plier Pyongyang et annonce de nouvelles sanctions

La rencontre rassemble diplomates et responsables militaires d'une vingtaine de pays, à l'exception notable de la Chine et la Russie, membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et des "pourparlers à Six", interrompus depuis 2008.

"Cette réunion n'a ni légitimité ni représentativité", a tonné Lu Kang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Pour Pékin, les sanctions contre la Corée du Nord ne peuvent en outre être discutées et votées que dans le cadre de l'ONU.

Avec AFP

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