Parlant au quotidien new-yorkais, M. Trump a indiqué qu'il pense que le procureur spécial Robert Mueller, qui dirige cette enquête, le traitera équitablement.
Cette opinion contraste avec de récentes attaques de responsables du Parti républicain contre M. Mueller, qui ont mis en doute sa crédibilité et ont appelé à la nomination d'un autre procureur spécial qui serait chargé d'enquêter sur la partialité anti-Trump.
"Cela donne une très mauvaise image du pays, et cela met le pays dans une très mauvaise position", a déclaré M. Trump au New York Times, parlant de l'enquête dirigée par M. Mueller. "Alors le plus tôt ce sera terminé, le mieux cela vaudra pour le pays".
Le président a ajouté qu'il n'était pas préoccupé par l'enquête en cours car, a-t-il dit, "tout le monde sait" qu'il n'y a pas eu de collusion avec la Russie.
"Il n'y a pas eu de collusion. Mais je pense qu'il sera juste", a déclaré M. Trump, parlant de M. Mueller.
Le président a répété, toujours selon le New York Times, que les allégations sur une ingérence russe avaient été inventées par des responsables du Parti démocrate et qu'il s'agissait d'une "ruse", d'un "prétexte" pour expliquer la défaite à l'élection présidentielle de la candidate démocrate Hillary Clinton.
M. Trump a par ailleurs pris ses distances avec Paul Manafort, un temps son directeur de campagne. M. Manafort a été inculpé en octobre dernier par M. Mueller. Douze chefs d'accusation ont été retenus contre lui, mais l'acte d'accusation ne suggère pas de collusion entre l'équipe de campagne de M. Trump et les autorités russes.
"Il a travaillé pour moi - pendant, quoi, trois mois et demi ?", a déclaré M. Trump au quotidien, mentionnant aussi les relations de M. Manafort avec d'autres Républicains dont le sénateur John McCain et Ronald Reagan, président des Etats-Unis de 1981 à 1989.
Avec AFP