Tout en disant que M. Trump voulait témoigner, l'avocat et ancien maire de New York a indiqué que la décision penchait vers le fait "de ne pas le faire".
M. Giuliani avait déjà dit par le passé que les avocats du président s'opposaient à un tel entretien avec le procureur spécial Robert Mueller, qui enquête sur les tentatives russes de manipuler l'élection de 2016 en faveur de Donald Trump.
L'équipe juridique craint en effet que le président ne commette par inadvertance -et innocemment, selon elle- un parjure.
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Interrogé sur une lettre envoyée par les avocats de M. Trump à Robert Mueller en janvier, dans laquelle ils reconnaissaient -après plusieurs démentis de la Maison Blanche- que le président lui-même avait dicté une lettre en juillet 2017 à propos d'une rencontre entre l'un de ses fils et une avocate russe, M. Giuliani a répondu: "Voilà pourquoi on ne laisse pas le président témoigner".
"Nos souvenirs ne cessent de changer" et doivent parfois être corrigés, a-t-il ajouté.
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La lettre envoyée par les avocats à M. Mueller, publiée par le New York Times, argumente que Donald Trump ne peut être accusé d'entrave à la justice car il a le pouvoir constitutionnel de mettre fin à l'enquête supervisée par le ministère de la Justice.
M. Giuliani, ancien procureur à New York, a en outre jugé qu'un président avait "probablement" le pouvoir de se gracier, tout en assurant que M. Trump n'en avait pas l'intention.
Avec AFP