Le président américain a aussi démenti sur Twitter toute "querelle interne" au sein de son administration au sujet de sa "politique de fermeté au Moyen-Orient". "Des opinions différentes s'expriment et je prends la décision finale et décisive, c'est un processus très simple", a-t-il assuré.
Le président américain a fait à plusieurs reprises des ouvertures verbales à l'égard de Téhéran qu'il considère pourtant comme le principal facteur de déstabilisation au Moyen-Orient. Mais elles n'ont pour l'instant pas eu de suites.
Washington est engagé depuis une dizaine de jours dans un nouveau bras de fer avec l'Iran. Les Américains ont renforcé leurs moyens militaires dans la région, avec notamment l'envoi d'un porte-avions et de missiles Patriot, faisant état de menaces contre leurs intérêts émanant de l'Iran ou de forces pro-iraniennes.
Ils ont annoncé mercredi le rappel d'Irak de leur personnel diplomatique non-essentiel, invoquant de nouveau "une menace imminente" en lien "direct" avec l'Iran.