"Pour lancer la reconstruction du pays, je vais demander au Congrès d'approuver une législation qui déclenchera des investissements de mille milliards de dollars pour les infrastructures aux Etats-Unis, financés grâce à des capitaux à la fois publics et privés, et créera des millions d'emplois", a-t-il déclaré lors d'un discours devant le Congrès.
"L'Amérique a dépensé environ six mille milliards de dollars au Moyen-Orient alors que les infrastructures chez nous se délitent. Avec ces six mille milliards de dollars nous aurions pu reconstruire notre pays deux fois, et même trois fois si nous avions eu des dirigeants qui avaient la capacité de négocier", a-t-il ajouté, sans toutefois donner davantage de détails sur les modalités de ce plan d'investissements.
M. Trump a également de nouveau promis, là encore sans donner de détails, une réforme fiscale "historique" qui "réduira le montant des impôts de nos entreprises pour qu'elles puissent concurrencer n'importe qui et prospérer n'importe où" et qui profitera également à la classe moyenne.
Il a répété ses promesses d'imposer des taxes sur les importations de produits étrangers pour protéger les industriels américains.
"Actuellement, quand nous exportons des produits depuis l'Amérique beaucoup d'autres pays nous font payer des droits de douane et des entreprises étrangères exportent leur produits en Amérique nous leur faisons payer pratiquement rien", a affirmé le président américain.
Il a cité une récente rencontre avec les dirigeants du fabricant de motos américain Harley-Davidson pour illustrer son propos, indiquant que ceux-ci lui avaient indiqué devoir payer dans certains pays des droits d'importation allant jusqu'à 100%.
"Ils ne demandaient même pas à ce que cela change mais moi je le demande. Je crois fermement au libre-échange mais je crois aussi à un commerce équitable", a-t-il lancé.
M. Trump a déjà promis de renégocier le traité de libre-échange Aléna unissant les Etats-Unis, le Canada et le Mexique et s'est retiré du partenariat transpacifique (TPP), négocié par la précédente administration de Barack Obama, qui devait unir les Etats-Unis à 11 pays de la région Asie-Pacifique.
Avec AFP