Le président américain n'a de cesse de réclamer aux Européens, et à l'Allemagne en particulier, d'accroître leurs dépenses militaires afin de respecter leur engagement de les porter à 2% de leur PIB.
"Je leur ai dit que je serais très malheureux s'ils n'augmentaient pas leurs engagements de façon substantielle, parce que les États-Unis payent un montant énorme", a expliqué M. Trump lors d'une conférence de presse.
Pour autant, "il n'est pas nécessaire" de menacer de quitter l'institution pour les convaincre, a-t-il précisé.
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Le président américain a plutôt préféré saluer les "immenses progrès" obtenus selon lui dans leurs engagements financiers.
"Hier, je leur ai fait savoir que j'étais extrêmement insatisfait de ce qui se passait et ils ont considérablement renforcé leurs engagements", a-t-il développé.
"Maintenant, nous sommes très heureux d'avoir une Otan très puissante, très forte, beaucoup plus forte qu'il y a deux jours", a poursuivi le président américain.
Un avis partagé par le président français Emmanuel Macron, selon qui l'Otan sortait "beaucoup plus fort" de ce sommet , notamment parce que Donald Trump a "réaffirmé son engagement (...) d'avoir un Otan fort".
Mercredi, au premier jour du sommet, M. Trump s'en était pris en particulier à l'Allemagne, sa cible favorite, accusée d'être "complètement contrôlée par la Russie" à cause de ses approvisionnements en gaz, visant le projet de gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne.
"Je suis très préoccupé par la gazoduc, je n'aime pas le gazoduc", a-t-il insisté jeudi.
Le locataire de la Maison Blanche doit se rendre au Royaume-Uni pour une rencontre vendredi avec la Première ministre Theresa May, avant un sommet bilatéral historique avec le président russe Vladimir Poutine lundi.
Il a assuré qu'il évoquerait avec M. Poutine l'interférence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016.
"Nous poserons des questions sur la Syrie, je poserai des questions sur l'ingérence, votre question favorite", a-t-il répondu à un journaliste.
Vladimir Poutine "n'est pas mon ennemi (...) En fin de compte, c'est un concurrent, il représente la Russie, je représente les États-Unis", a-t-il souligné.
Avec AFP