"Il y a un groupe qui prétend être la majorité, on attend de l’identifier comme il se doit pour confirmer cette majorité-là, ensuite nous irons dans des discussions parce que le président que je suis n’acceptera pas d’être juste un président qui règne mais qui ne gouverne pas," a déclaré Félix Tshisekedi.
Plus d’un mois après l'investiture du président Tshisekedi, le gouvernement sortant est toujours en place, assurant les affaires courantes, faute d’une nouvelle équipe gouvernementale.
Un débat a lieu dans la classe politique sur la formation du gouvernement en RDC. Le Front commun pour le Congo (FCC), coalition qui est sous l’autorité de Joseph Kabila, le président sortant, affirme avoir la majorité parlementaire avec plus de 350 députés sur les 500 attendus, de même dans les assemblées provinciales.
La famille politique de l’ancien Chef de l'Etat congolais réclame donc la Primature et soutient qu’il n’est nullement besoin d’identifier une majorité déjà connue.
La Constitution congolaise prévoit que le président de la République nomme un "informateur" pour identifier la majorité. Ensuite, il devra nommer un "formateur" du gouvernement après concertations avec la majorité identifiée.
Lors de la rencontre avec la diaspora congolaise, M. Tshisekedi a aussi annoncé qu’il interdisait aux forces de l’ordre d’arrêter les Congolais qui le critiquent. Car, il considère avoir été élu par la majorité mais pas tous les Congolais.
Il a aussi indiqué qu’il mettait un accent sur la jeunesse.
Il a quitté la capitale namibienne où il effectuait son 5ème voyage officiel, pour retourner à Kinshasa après deux jours de séjour en Namibie.