M. Caïd Essebsi "a décidé de prolonger pour un mois la mesure d'état d'urgence, en date du 17 janvier", a-t-on précisé.
La précédente prolongation, d'une durée de trois mois, avait été prise le 19 octobre 2016.
Cette mesure octroie des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Elle permet aussi en théorie d'interdire les grèves et les réunions "de nature à provoquer ou entretenir le désordre", de fermer provisoirement "salles de spectacle et débits de boissons" ou encore de "prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature".
Elle est en vigueur sans interruption depuis l'attaque suicide du 24 novembre 2015 contre un bus de la sécurité présidentielle en plein Tunis. Douze agents sont morts dans cet attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), déjà auteur de deux attaques sanglantes au cours des mois précédents au musée du Bardo et à Sousse (60 morts dont 59 touristes).
Les autorités annoncent le démantèlement chaque semaine des "cellules terroristes" dans le pays, où aucun attentat d'ampleur n'a eu lieu depuis plusieurs mois.
Des groupes jihadistes, liés à l'EI ou à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), restent toutefois actifs dans les monts de l'Intérieur du pays.
Avec AFP