Twitter avait commencé à donner ces chiffres il y a un an. En cumulé, le réseau social a supprimé quelque 636.248 comptes avec de tels contenus, sur la période allant du 1er août 2015 au 31 décembre 2016.
Twitter a également indiqué avoir engagé depuis 2010 un partenariat avec l'organisme de recherche américain Lumen. Selon Twitter, Lumen agit comme "tierce partie indépendante" et le réseau social lui fournira, lorsqu'il n'en sera pas expressément empêché, une copie des demandes de suppression des comptes de manière à ce que "chacun puisse voir quel type de contenu a été retiré et qui en a fait la demande".
Twitter a toutefois indiqué qu'il se réservait le droit de ne pas transmettre certaines informations à Lumen comme les adresses personnelles, les numéros de téléphone pour des raisons de confidentialité et de respect de la vie privée.
Twitter précise que les demandes d'information de la part d'autorités gouvernementales ont augmenté de 7% par rapport à la période précédente mais ont porté sur 13% de comptes de moins. Concernant les demandes de suppressions de compte, elles ont augmenté de 13% mais là encore portant sur un nombre de comptes en baisse de 37%.
Twitter a également indiqué qu'aux Etats-Unis, le FBI l'avait autorisé à faire état de demandes de surveillance spécifiques portant sur deux comptes, levant le secret qui pesait sur ces requêtes adressées à Twitter.
Le réseau social consacre aussi dans son rapport une section dévolue aux comptes de journalistes et de médias "reconnus", soulignant avoir reçu de la part des autorités dans le monde 88 demandes de suppressions de tweets émanant de tels comptes mais n'avoir pas pris de mesures "dans la majorité des cas", avec toutefois des exceptions pour l'Allemagne et la Turquie, ce dernier pays représentant 88% de ce type de demandes.
Avec AFP