La plateforme de réservation de véhicules avec chauffeur a annoncé la mise en service de 3.000 taxi-motos électriques, estimant que cela permettrait de réduire les coûts de 30 à 35% pour les chauffeurs et les tarifs de 15 à 20% pour les clients, par rapport aux véhicules à essence.
Uber ambitionne d'être "neutre en émission carbone au niveau mondial d'ici 2040", a déclaré dans le communiqué son directeur pour le Moyen-Orient et l'Afrique, Frans Hiemstra. Le secteur des "boda boda" (moto-taxi en argot local) emploie 1,5 million de personnes, essentiellement des jeunes, et génère 202 milliards de shillings kényans (1,4 milliard de dollars) pour l'économie nationale, selon des chiffres de la Banque mondiale cités par Uber.
Le gouvernement kényan se veut en pointe sur la transition énergétique: son objectif est qu'au moins 5% de tous les véhicules immatriculés dans le pays soient électriques d'ici 2030, contre moins de 1% actuellement pour 4,4 millions de véhicules, selon les chiffres officiels.
La start-up africaine Spiro, qui opère déjà plusieurs milliers de moto-taxis électriques au Bénin et au Togo, a de son côté annoncé vendredi l'extension de ses activités au Kenya. Elle ambitionne de lancer "un million de véhicules électriques" dans tout le pays, en partenariat avec le gouvernement kényan, selon un communiqué publié vendredi.
Spiro veut aussi déployer 3.000 stations de chargement de batterie au Kenya. La société n'a cependant pas donné de calendrier précis pour tous ces développements.
Le Kenya accueille la semaine prochaine le premier sommet africain sur le climat, à Nairobi, avec l'ambition de trouver des solutions pour lutter contre le changement climatique.
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