La délégation de l'UE et les ambassades de ces pays déplorent dans un communiqué conjoint les déclarations "attribuées à un certain nombre de responsables des forces de police congolaises et de gouverneurs de provinces" avant la journée de mobilisation du 15 novembre.
"Tout attroupement de plus de cinq personnes sera dispersé", avait averti mardi le chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo. "Sans pitié", aurait-il ajouté, selon plusieurs médias.
"Plutôt que de travailler à interdire et perturber ces réunions, le gouvernement congolais pourrait travailler avec la société civile et les représentants de l'opposition pour s'assurer que ces événements se déroulent en toute sécurité et sans incident", lit-on dans le communiqué conjoint.
L'opposition et la société civile ont tenté de mobiliser mercredi les Congolais contre le calendrier électoral qui fixe les prochaines élections au 23 décembre 2018, demandant le départ du président Joseph Kabila dès fin 2017.
Aucun incident majeur n'a été relevé. Entre 20 et 40 militants ont été arrêtés selon différentes sources. L'activité a tourné au ralenti dans plusiteurs grandes villes.
Avec AFP