Il proclame sa "responsabilité dans l'attaque contre un commando américain en octobre au Niger, dans la région de Tongo Tongo", jusqu'alors largement attribuée au groupe, mais qui n'a pas été revendiquée, ainsi que contre celle qui a frappé jeudi la force française Barkhane au Mali, selon le communiqué cité par l'ANI (Agence Nouakchott Information).
Le 4 octobre, quatre soldats américains et quatre militaires nigériens ont été tués dans une embuscade tendue par des jihadistes à Tongo Tongo, un village proche du Mali.
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Trois soldats de Barkhane ont été blessés jeudi, dont un grièvement, lors d'un attentat suicide à la voiture piégée contre leur convoi entre Ménaka et Indelimane, dans le nord-est du Mali, a annoncé vendredi l'état-major des armées français.
"Les soldats du califat ont attaqué hier jeudi 11 janvier au petit matin une colonne de l'armée française avec un véhicule piégé", indique la groupe, affirmant avoir infligé plusieurs pertes et d'importants dégâts matériels aux troupes françaises.
La date de cette attaque coïncide avec le cinquième anniversaire du lancement de l'opération française Serval, pour chasser les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui contrôlaient alors le nord du Mali, relayée depuis août 2014 par Barkhane, au rayon d'action couvrant cinq pays de l'ensemble sahélo-saharien.
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Le groupe, actif dans la "zone des trois frontières", aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, revendique également sans précisions des opérations menées en 2017 dans ces trois pays, selon l'ANI, connue pour recevoir et diffuser régulièrement des communiqués de jihadistes du Sahel.
Adnan Abou Walid Sahraoui avait fait allégeance à l'EI en mai 2015, mais ce n'est qu'en octobre 2016 que le groupe dirigé par l'Irakien Abou Baqr al-Baghdadi en avait officiellement pris acte, via son agence de propagande, Amaq.
Bien que depuis 2013 les groupes jihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Avec AFP