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Un haut responsable de l'OMS limogé pour agressions sexuelles


ARCHIVES - Le logo de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à son siège à Genève, en Suisse.
ARCHIVES - Le logo de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à son siège à Genève, en Suisse.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé lundi avoir limogé un haut responsable de la division des maladies non transmissibles, le médecin fidjien Temo Waqanivalu, pour agression sexuelle à la suite de trois accusations portées contre lui ces dernières années.

A l'origine de cette annonce par e-mail, la porte-parole Marcia Poole, n'a pas fourni davantage de détails. Mais les médias ont rapporté que le haut responsable est accusé dans au moins trois agressions présumées depuis 2017.

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L'agence Associated Press en janvier l'a désigné comme l'auteur présumé d'une affaire largement médiatisée d'agression sexuelle présumée lors du Sommet mondial de la santé à Berlin en octobre dernier: une jeune médecin britannique, Rosie James, a tweeté à l'époque qu'elle "avait été agressée sexuellement par un membre du personnel de l'OMS" lors de la réunion.

Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a lui-même répondu à son tweet, se disant "horrifié" par les accusations et offrant son aide personnelle, soulignant que l'agence avait "une tolérance zéro pour les agressions sexuelles". AP a également rapporté que Waqanivalu avait été mis en cause dans une affaire similaire en 2018.

En octobre dernier, lorsque cette accusation a été rendue publique, il cherchait à obtenir un poste à responsabilité avec l'OMS en Asie, selon le rapport. Plus tôt ce mois-ci, le Financial Times a déclaré avoir découvert une troisième accusation contre lui, remontant à un événement survenu en 2017.

Invitée à confirmer ces informations, l'OMS a déclaré que, puisque "les enquêtes et les processus administratifs connexes sont confidentiels", elle ne pouvait fournir aucun autre détail sur l'affaire. L'OMS a indiqué que Waqanivalu était resté "en congé administratif pendant l'enquête".

Le processus de réforme en cours de l'OMS intervient après que l'agence a fait l'objet de critiques massives concernant sa lenteur à répondre aux allégations d'exploitation et d'abus sexuels par des travailleurs humanitaires envoyés en RDCongo lors de l'épidémie d'Ebola de 2018-2020.

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