Après la prière de la mi-journée jeudi, trois hommes, présentés par les médias locaux comme des Egyptiens, sont entrés dans une mosquée de la ville de Verulam et s'en sont pris à un imam, un fidèle et un concierge, selon les services d'urgence IPSS.
Ils ont "ligoté l'imam, l'ont jeté à terre et lui ont entaillé la gorge", a expliqué à l'AFP un porte-parole de IPSS, Paul Herbst. Il a rapidement succombé à ses blessures.
Les deux autres victimes ont elles aussi été poignardées, l'une à l'abdomen et l'autre à l'aine, selon la même source. Elles se trouvaient jeudi soir dans un état grave.
Avant de s'enfuir en voiture, les assaillants ont lancé un cocktail Molotov dans la mosquée qui a partiellement pris feu.
"Les pompiers sont arrivés sur les lieux et ont rapidement circonscrit l'incendie", selon M. Herbst.
Le président du Réseau musulman sud-africain, Faizel Suliman, s'est refusé à spéculer sur les causes de l'attaque.
"On ne sait pas si la motivation est criminelle, s'il s'agit d'une histoire d'amour qui a mal tourné ou si c'est pour une raison religieuse", a-t-il ajouté. "C'est la première fois qu'une chose de la sorte se produit en Afrique du Sud", a-t-il assuré.
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La police s'est aussi voulue prudente sur les motifs de l'agression.
"La raison de l'attaque n'est pas encore connue", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la police, Nqobile Gwala précisant qu'une enquête avait été ouverte.
"Il y a déjà eu des vols dans des mosquées, mais pas d'incident de ce genre où, semble-t-il, rien n'a été volé", a affirmé sur place Prem Balram, le porte-parole d'une société de sécurité privée, Reaction Unit South Africa, intervenue sur les lieux.
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L'Afrique du Sud, qui compte 1,5% de musulmans parmi ses 53 millions d'habitants, a jusqu'à présent été épargnée par les attentats jihadistes, contrairement à d'autres pays africains.
L'attaque jeudi s'est produite dans la province sud-africaine du KwaZulu-Natal.
L'Afrique du Sud, qui compte 1,5% de musulmans parmi ses 53 millions d'habitants, a jusqu'à présent été épargnée par les attentats jihadistes, contrairement à d'autres pays africains.
Avec AFP