"Mes condoléances les plus attristées à la famille du défunt et celle du football burundais, c'est un coup dur alors que le Burundi vient de se qualifier pour la CAN-2019 (Coupe d'Afrique des nations, ndlr)", a tweeté Révérien Ndikuriyo, président du Sénat et de la Fédération burundaise de football (FFB).
Faty, 28 ans, sociétaire du club Malanti Chiefs, s'est effondré jeudi après-midi pendant un match et est mort dans la soirée à l'hôpital où il avait été transporté, selon la presse burundaise.
Le milieu de terrain international (28 sélections) avait par le passé connu des problèmes cardiaques. En 2016, il s'était effondré par deux fois en plein match en raison d'une insuffisance cardiaque.
Il avait été contraint à un arrêt d'un an par les médecins du club sud-africain Bidvest Wits, dans lequel il évoluait alors, qui avaient décelé ses problèmes, avant de reprendre la compétition en 2017.
En janvier 2017, il avait affirmé à un journal en ligne burundais, akeza.net, ne pas avoir de problèmes cardiaques, mais avoir été "ensorcelé".
A la fin 2018, son contrat avec un autre club sud-africain, Real Kings, avait été résilié en raison de son état de santé. Il avait ensuite rejoint le Championnat d'eSwatini.
Faty, qui a notamment joué pour Trabzonspor en Turquie et Maastricht aux Pays-Bas, avait récemment refusé de se faire opérer afin de pouvoir participer à la CAN en Egypte (21 juin-19 juillet).
L'équipe nationale du Burundi s'est qualifiée pour la première fois de son histoire pour une phase finale de la CAN.