Le tirage de mardi n'ayant pas fait de gagnant, le jackpot est passé de 667 à 868 millions de dollars pour cette loterie qui réunit 44 Etats américains, la capitale fédérale Washington et les Iles Vierges.
Si le tirage de vendredi fait un ou plusieurs gagnants, ils auront la possibilité soit de recevoir leur jackpot en 30 versements sur 30 ans, soit de toucher immédiatement une somme réduite.
En cas de gagnant unique, le jackpot constituerait le record du plus gros gain jamais vu dans le monde pour une loterie.
Mega Millions a été créé en 2002. Sa formule a été plusieurs fois modifiée afin d'abaisser la probabilité de décrocher le gros lot, ce qui a permis de faire régulièrement monter le jackpot à plusieurs centaines de millions de dollars. La probabilité de toucher le jackpot est aujourd'hui d'une sur 302,5 millions.
Contrairement à de nombreux autres pays, les gains tirés de la loterie américaine sont imposables. Selon le site de Mega Millions, un gagnant unique qui choisirait de recevoir son prix en une fois ne pourrait ainsi toucher que 375,8 millions de dollars, après prélèvement fédéral. De nombreux Etats appliquent, à leur tour, une fiscalité supplémentaire.
A ce jour, le record du plus gros gain unique est détenu par Mavis Wanczyk, une mère de famille de 53 ans qui a décroché en août 2017 le jackpot du Powerball, l'autre grande loterie des Etats-Unis, qui se montait à 758,7 millions de dollars. Elle avait choisi de retirer immédiatement ses gains, ramenant la somme à 480,5 millions de dollars, et à 336 millions après impôts.
En janvier 2016, le jackpot du Powerball avait atteint 1,58 milliard de dollars, mais le tirage avait fait trois gagnants qui s'étaient donc répartis la somme à égalité, pour un gain final de 528,8 millions chacun.
La loterie espagnole de Noël "El Gordo" a proposé plusieurs fois plus de deux milliards d'euros de gains, mais elle fonctionne avec des groupes de tickets aux numéros identiques, limitant les gains individuels.
Avec AFP