"C'est un rêve qui devient réalité pour la nation mauricienne", a déclaré M. Jugnauth à la presse à l'issue d'une cérémonie marquant la signature d'un accord entre le gouvernement mauricien et le conglomérat indien Larsen and Toubro.
Le métro léger doit relier la capitale Port-Louis à la ville de Curepipe, dans le centre de l'île, sur un tracé de 26 km. Le coût du projet est estimé officiellement à 18,8 milliards de roupies mauriciennes (460 millions d'euros).
Il sera financé par un don indien de 9,9 milliards de roupies (240 millions d'euros) et la différence par une ligne de crédit à des conditions avantageuses ouvertes par le même gouvernement indien.
Les travaux débuteront en septembre 2017 et un premier segment entre Port-Louis et Rose Hill, sur 13 km, doit être opérationnel à partir de septembre 2019. La deuxième partie du tracé, entre Rose Hill et Curepipe, le sera en septembre 2021.
Ce projet a été au centre de beaucoup de controverses dans l'île. L'association Plateforme anti Metro (PAM), qui a manifesté lundi devant le Parlement à Port-Louis, estime que le métro créera davantage de problèmes de circulation, au lieu de réduire les embouteillages chroniques à l'entrée et à la sortie de la capitale le matin et dans l'après-midi.
L'idée de l'introduction d'un métro léger à Maurice avait émergé en 1987. Le projet a fait l'objet de plusieurs études de faisabilité.
Il était sur le point d'être lancé par l'ancien gouvernement mauricien avant les élections générales de décembre 2014. Mais le nouveau gouvernement avait finalement jugé le projet trop coûteux.
Il a été relancé l'année dernière après la décision du gouvernement indien d'accorder une aide financière.
Avec AFP