Dans un communiqué de presse, la Direction de la communication et des relations publiques des armées, explique que "le détachement militaire de Nassoumbou, localité située à 45 kilomètres au Nord de Djibo, a essuyé des tirs de harcèlement provenant d’individus non encore identifiés".
"Ces tirs, qui sont tombés dans les environs du camp, ont légèrement blessé un soldat du détachement", poursuit le communiqué.
"La zone a immédiatement été bouclée et une fouille a été engagée", conclut le document.
Des opérations de ratissage ont été lancées à la recherche des assaillants et pour "sécuriser la zone" de Nassoumbou où 12 soldats burkinabè ont été tués mi-décembre lors d'une attaque jihadiste, la plus meurtrière jamais menée contre l'armée burkinabè.
Par ailleurs, selon des sources sécuritaires et civiles, un gendarme a été blessé dans une embuscade menée contre une patrouille de la gendarmerie dans la nuit de dimanche à lundi à Pétèga, toujours dans la commune de Nassoumbou. L'information n'a toutefois pas été confirmée par les autorités.
Le Nord du Burkina, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015.