"Ce gouvernement est incapable d'appliquer et de respecter les lois, il doit démissionner", a déclaré au deuxième jour du "dialogue national" Andres Esono Ondo, secrétaire général de Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), deuxième parti d'opposition de Guinée équatoriale.
Il a noté que "treize jours après" un décret présidentiel du 4 juillet portant sur une amnistie totale des prisonniers politiques, "aucun n'a été libéré".
Un "dialogue national" voulu par le président Teodoro Obiang Nguema s'est ouvert lundi en l'absence des principaux leaders de l'opposition.
Ni Gabriel Nse Obiang, chef du principal parti d'opposition, Citoyens pour l'innovation (CI) dissous en février, ni Severo Moto Nsa, chef d'un gouvernement en exil, n'étaient présents.
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"Ce dialogue ne doit pas seulement nous servir pour voir d'où on vient, mais aussi de regarder vers où on va", avait déclaré le président Obiang Nguema en ouvrant les travaux de ce dialogue qui doit s'achever vendredi.
A la surprise générale, le président avait décrété le 4 juillet "une amnistie totale" en faveur de tous les prisonniers politiques et de tous les opposants condamnés ou interdits d'activité.
L'amnistie était l'une des principales conditions posées par l'opposition de l'intérieur et de la diaspora pour prendre part à ce dialogue national.
Lors du dialogue doivent être abordés "des sujets tels que la démocratie, les droits de l'homme", selon le ministre de l'Intérieur, Clemente Engonga Nguema Onguene.
Avec AFP
Les ONG et la communauté internationale ne cessent de s'inquiéter du non-respect des droits de l'homme dans ce pays d'Afrique centrale, malgré les démentis des autorités.
L'opposition dénonce régulièrement les exactions dont sont victimes ses militants emprisonnés.
CI a récemment dénoncé, pour la deuxième fois en 2018, le décès d'un de ses militants "des suites de tortures".
Avec AFP