L'homme était sorti avec le pistolet qu'il détenait légalement, en laissant chez lui un message d'adieu adressé à sa fille.
Mais l'homme, dont les propos restent très confus, a apparemment perdu courage ou changé d'avis et décidé de tirer sur un passant au hasard afin de finir ses jours en prison pour ne plus peser sur sa famille.
Il n'a pas osé tirer sur les premiers passants croisés sur le pont, qui marchaient avec des enfants. Mais il a tiré à six reprises sur le suivant, un Sénégalais de 54 ans, qui a succombé à ses blessures et laisse derrière lui une compagne et une fille.
Prévenue par des témoins ayant entendu les coups de feu, une patrouille militaire a interpellé le tireur.
En début d'après-midi, une vingtaine de Sénégalais ont effectué un sit-in sur l'une des voies de circulation du pont pour dénoncer le meurtre. "Nous resterons ici le temps qu'il faudra. C'est déjà le troisième Sénégalais tué à Florence, cela suffit", a déclaré l'un d'eux à la presse.
En 2011, deux vendeurs ambulants sénégalais avaient été tués à Florence par un militant d'extrême droite.
Avec AFP