Le soldat est mort, selon le document, des suites des blessures reçues lors de l’explosion d’une mine vendredi après-midi au passage de son véhicule blindé en opération au nord du Mali.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta salue le sacrifice de ce militaire français tué dans l’accomplissement de sa mission pour la défense de notre pays et la protection de nos concitoyens, précise-t-il.
Le chef de l’Etat malien exprime, à l’occasion, sa confiance et sa fierté aux soldats des forces françaises qui apportent leur soutien à l’armée de son pays et à la mission des Nations Unies pour la mise en œuvre de l’accord de paix et la réduction des groupes armés terroristes dont la menace pèse sur l’ensemble du Sahel.
Le groupe jihadiste Ansar Dine du Malien Iyad Ag Ghaly, lié à Al-Qaïda, a revendiqué l'attaque sur les réseaux sociaux, affirmant, sans plus de précisions, qu'elle avait eu lieu à 60 km de Kidal.
Selon un communiqué du ministère français de la Défense, "deux véhicules de l'avant blindé (VAB) appartenant à un convoi logistique de la force Barkhane (...) ont subi une attaque par un engin explosif alors qu'ils faisaient route au nord-est de Kidal".
"L'explosion a provoqué la mort du maréchal des logis-chef Fabien Jacq, blessé plus légèrement un autre soldat et commotionné trois autres", indique le ministère français de la Défense.