Le contrôle de la ville du Cap est devenue l'objet d'une lutte de pouvoir au sein de la DA avant les élections prévues dans le pays l'an prochain. Les relations entre Mme de Lille, qui dirigeait la municipalité depuis 2011, et la DA étaient exécrables depuis plus d'un an.
Mme de Lille avait intenté une action en justice contre la décision de son parti de la priver de son poste et son affiliation à la DA, qui avait justifié ces mesures en avançant une mauvaise gestion et de la corruption.
Plusieurs hauts responsables de cette ville, très prisée des touristes, sont soupçonnés de mauvaise gestion et son maire de "grossière faute professionnelle" et "d'avoir manqué à son devoir", selon le parti.
Le juge Patrick Gamble a tranché en sa faveur en disant que "la première demanderesse restera maire" et continuera son mandat. Sa décision a été prise en procédure simplifiée. Une audience classique sera tenue le 25 mai.
La DA a réagi avec colère en qualifiant Mme de Lille de voyou qui "s'accroche au pouvoir".
"De Lille a manifesté un mépris au plus haut point de son administration comme en témoignent de graves preuves de mauvaise gestion et d'un leadership contraire à l'éthique", a ajouté le parti.
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La maire a annoncé à la presse qu'elle retournerait à son bureau et continuerait à travailler.
En avril, la direction de la DA avait voté pour le départ de Patricia de Lille de son poste de maire. Cette dernière avait répondu en posant avec des gants de boxe pour montrer qu'elle se battrait jusqu'au bout.
Mme de Lille avait aussi été vivement critiquée pour sa gestion de la sécheresse historique qui frappe Le Cap depuis trois ans. "Insatisfait de la réponse de la ville" à la crise, le chef de la DA, Mmusi Maimane, avait personnellement pris en main la gestion du problème en janvier.
Avec AFP