Selon les sources citées par les médias congolais, l’évasion a eu lieu vendredi vers 1 heure du matin, juste 24 heures après celle de la prison centrale de Makala, dans la capitale, d’où au moins 4.600 prisonniers ont pris la fuite.
Jean-Claude Mvuemba, député national ressortissant du lieu, confirme que la prison de Kasa-Ngulu s’est quasiment vidée après l’évasion de vendredi.
"Les prisonniers ont cassé le portail de la prison avant de s’échapper", affirme M. Mvuemba.
Selon lui, les prisonniers étaient à 74 "mais six n’ont pas pu s’enfouir à cause de la détérioration de leur état de santé", précise-t-il.
Les autorités n’ont pas encore établi de lien entre ces deux évasions. Mais elles ont indiqué jeudi que celle de la prison de Makala était bien l’œuvre des adeptes de la secte Bundu Ya Mayala, branche du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, venus libérer leur leader, le député Ne Mwanda Nsemi.
Jeudi, les autorités congolaises ont lancé un appel en direction des prisonniers évadés de Makala à regagner la prison. Elles ont déclaré qu’elles tiendront compte des circonstances atténuantes en cas de retour volontaire des prisonniers "contraints" la veille de s’évader de la principale prison du pays à Kinshasa.
Le ministre est attendu vendredi au parlement pour des explications.