Dans son discours d’ouverture, le chef de l’état nigérien Mahamadou Issoufou, président en exercice de la Cédéao, a affirmé que la situation était “grave” et montre le chemin à parcourir pour la mise en place d’institutions démocratiques fortes dans notre espace”.
Les présidents ivoiriens et sénégalais se sont exprimés sur Twitter : pour Macky Sall, ce coup de force est une violation du protocole de la #CEDEAO; pour Alassane Ouattara, il faut agir avec détermination.
Selon une source bien placée, il y a eu “de vives discussions” entre les chefs d’Etat qui n’arrivent pas à se mettre d’accord. Ces sanction concernent “notamment le blocus du Mali à l’exception de l’électricité, le carburant et les denrées de première nécessité.”
Une mission urgente avec l’ancien president Nigerian Goodluck Jonathan devrait se rendre dès demain au Mali pour négocier la libération du président IBK et des autres officiels arrêtés.
La CEDEAO devrait insister donc sur le maintient du président Keita au pouvoir et sur l’application de sanctions par d’autres partenaires comme l’Union africaine afin que ces sanctions soient également appliquées par des pays hors de la CEDEAO comme la Mauritanie et l’Algérie.