La disparition de Caroline Mwatha avait été signalée par Amnesty International qui s'inquiétait, dans la mesure où la militante était engagée dans la dénonciation des exécutions extrajudiciaires pratiquées par la police kényane.
Pour l'instant, aucun lien de cause à effet n'apparaît entre le militantisme politique de la défunte et les raisons médicales de son décès.
Caroline Mwatha était enceinte de cinq mois, a indiqué le Département des enquêtes criminelles du Kenya (CID) dans un communiqué. Six personnes ont été arrêtées, selon ce département.
Le propriétaire d'une clinique et un médecin ont avoué "avoir porté le cadavre à la morgue sous un faux nom en indiquant qu'elle était morte d'une diarrhée", selon une source policière.
Un porte-parole de la police, Charles Owino, a confirmé à l'AFP la mort et l'arrestation du propriétaire de la clinique et du médecin. "Ce sont eux qui ont amené les inspecteurs jusqu'à la morgue".
L’enquête policière se poursuit.