"Nous nous félicitons de l'adoption et de la signature de la charte sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique", a annoncé le président Idriss Deby pour conclure le premier Sommet de l'UA sur la sécurité des mers.
Avec cette charte l’Afrique se dote d’un instrument important pour son avenir a commenté le coordonateur de ce sommet de Lomé, le Général Essofa Ayéva.
"La charte est signé, et c'est une nouvelle ère qui commence en Afrique", ce qui va harmonisé la loi et facilité la coopération entre les pays.
La charte adoptée comporte 56 articles répartis en 7 chapitres. Retour succinct sur son contenu avec le premier ministre gabonais Emmanuel Issoze-Ngondet.
"Ce document prévoit des mécanismes de sécurisation et la mutualisation des efforts", indique-t-il, pour lutter contre la piraterie et le terrorisme.
La troupe enfantine togolaise "les ambassadeurs de vie" a appelé l’Afrique à l’unité et à la solidarité pour lutter contre les fléaux qui retardent l’éclosion de l’économie bleue sur le continent.
90% des importations et exportations en mer
Dans son discours d'inauguration, le président tchadien Idriss Deby (président en exercice de l'UA) a rappelé qe sur "54 pays que compte l'Afrique, 38 sont des Etats côtiers".
90% des importations et exportations transitent par la mer et un nombre important des corridors commerciaux maritimes les plus stratégiques se trouvent dans l'espace maritime africain, selon lui.
43 pays étaient représentés au sommet de Lomé, dont 18 par leur chef d'Etat, sur les 54 pays que compte l'Union africaine.
La situation s'est apaisée à l'est du continent, et c'est désormais le Golfe de Guinée - et ses 5.700 km de côtes - qui fait figure de nouvel épicentre de la piraterie maritime en Afrique.
Kayi Lawson, à Lomé